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  • : le blog brunomagniez par : bruno
  • : Blog pour tous les passionnés du Brésil : actualités économiques, sociales et politiques.
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  • bruno magniez

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Bruno MAGNIEZ

 
Email : bmagniez@netcourrier.com

 

Docteur en Sciences Economiques

 

Thèse de doctorat Université de Picardie Jules Verne (octobre 2001) :

-          « La place du secteur informel dans l’économie brésilienne : une étude centrée sur le commerce de rue à João Pessoa »
- Thèse sous la direction de B.Lautier, Professeur Université de Paris-I, Panthéon-Sorbonne. Mention très honorable.

-          Jury de thèse : Philippe Hugon, Jaime Marques Pereira, Christian Azais, Bruno Lautier, Christian Palloix


 

Professeur de Sciences Economiques et Sociales


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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 22:00

 

La première femme présidente élue du Brésil, Dilma Rousseff, va prêter serment samedi prochain, en présence de quelque 30 dirigeants internationaux, ont rapporté lundi les médias locaux.

 

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"Les chefs d'Etat de Bolivie, du Venezuela, de Colombie, du Pérou, de l'Uruguay, du Paraguay, du Suriname et du Chili ont confirmé leur présence", a fait savoir le chef du protocole brésilien, l'ambassadeur George Prata, chargé de l'organisation de la cérémonie, après une répétition protocolaire dimanche.

 

"La délégation de l'Argentine n'a pas encore confirmé. Le Premier ministre de la Corée du Sud, le prince des Asturies (de l'Espagne) et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton devraient également venir", a-t-il ajouté.

 

La cérémonie d'investiture, qui pourrait attirer un public de quelque 20.000 personnes, commencera à 14h10 locales samedi devant la cathédrale métropolitaine de Brasilia.

 

 

 

Dilma Rousseff sera ensuite conduite au Congrès national, avant de se rendre au palais présidentiel de Planalto, où elle recevra l'écharpe présidentielle et prononcera un discours.

 

 

 

 

 

 

Après le discours, Mme Rousseff recevra les chefs d'Etat, les ministres et d'autres responsables lors d'un cocktail au ministère des Affaires étrangères.

L'évènement devrait durer jusqu'à 21h00.

 

 

 

 

 

Mme Rousseff, membre du Parti des travailleurs (PT, au pouvoir), a été élue présidente lors du scrutin du 31 octobre, avec 56,09% des voix remportées contre 43,9% créditées à son adversaire José Serra du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB).

 

Entrée au Parti des travailleurs en 2001, Mme Rousseff a assumé le portefeuille de l'énergie pendant le premier mandat du président sortant Luiz Inacio Lula da Silva, avant de devenir chef de cabinet de Lula en juin 2005. Elle a démissionné à ce poste en avril dernier pour se porter candidate à la présidentielle.

 


Biographie

 

Dilma Rousseff est la fille de Dilma Coimbra Silva et de l'avocat bulgare Pedro Rousseff, membre actif du mouvement communiste bulgare, qui dut émigrer en France pour des raisons politiques en 1929, où il vécut jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il s'installa ensuite en Argentine, puis finalement au Brésil, où il épousa Dilma Coimbra Silva.

 

Dilma Roussef a intégré le mouvement de résistance à la dictature brésilienne des années 60. Arrêtée en 1970, torturée pendant 22 jours, condamnée par un tribunal militaire, elle a été détenue durant 3 ans jusqu'en 1973. À l'époque de sa détention, elle a été surnommée la Jeanne d'Arc de la guérilla, en raison de son importance idéologique dans le mouvement. En décembre 2006, elle a obtenu une indemnisation.

 

À la fin des années 1970, elle a épousé un autre membre du mouvement guérillero, Carlos Franklin Paixão de Araújo, avec qui elle a eu une fille unique, et s'est installée avec lui dans l'État du Rio Grande do Sul.

 

En 1977, elle a obtenu un diplôme de l'École de sciences économiques de l'Université fédérale du Rio Grande do Sul.

À la même époque, elle participait à la restructuration du Parti démocratique travailliste (PDT). Durant le gouvernement d'Alceu Collares en Rio Grande do Sul, entre 1991 et 1995, elle fut nommée secrétaire d'État à l'Énergie.

Elle rejoint le parti des travailleurs (PT) en 20002.

 

En janvier 2003, le président Luiz Inácio Lula da Silva nomma Dilma Rousseff Ministre de l'Énergie, poste qu'elle occupa durant deux ans jusqu'en juin 2005, où elle fut nommée chef de cabinet (" Ministra da Casa-Civil ", en portugais), après la démission de son prédécesseur à ce poste, José Dirceu, accusé de corruption. Des scandales de même nature ayant touché plusieurs dirigeants du PT, elle devient alors la dauphine de Lula.

 

Dilma Rousseff est aussi présidente du conseil de direction de l'entreprise d'état pétrolière du Brésil Petrobras.

Le 26 avril 2009, elle a annoncé qu'on lui avait diagnostiqué un cancer lymphatique et qu'elle devrait se soumettre à un traitement de chimiothérapie, et a indiqué que la probabilité de guérison était élevée.

 

En septembre 2010, elle est la " candidate de Lula " pour l'élection présidentielle. Totalement relookée à cette occasion, elle a pratiqué la chirurgie esthétique pour " adoucir ses traits ".

 

Elle obtient 46,9 % des voix au premier tour et est contrainte à un second tour3. Le 31 octobre 2010, lors du second tour, elle arrive largement en tête des suffrages devant son rival social-démocrate José Serra. Elle a bénéficié de l'énorme popularité du président Luiz Inacio Lula da Silva qui l'a soutenue pendant toute la campagne et du succès de sa politique qui a sorti de la pauvreté 29 millions de Brésiliens avec une économie florissante. Au second tour, elle recueille 56 % des voix et devient donc la première femme élue à la présidence fédérale du Brési.

 

 

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 15:47

Première femme élue présidente du Brésil, Dilma Rousseff 63 ans, succédera demain au charismatique Luiz Inacio Lula da Silva à la tête du Brésil.

Cette ex-guérillera et économiste aura la tâche difficile de faire prospérer l’acquis d’un pays devenu la huitième économie mondiale.

Samedi 1er janvier, la présidente élue recevra sur l’Esplanade des ministères à Brasilia, l’écharpe présidentielle des mains de « Lula », lors d’une cérémonie d’investiture où de nombreux dirigeants latino-américains sont attendus, ainsi que la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et le numéro deux du gouvernement français, le ministre de la défense Alain Juppé.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 15:30

Un ouvrier, une femme. Pour la deuxième fois, la démocratie brésilienne, naguère violentée, aujourd'hui vibrante, innove avec bonheur. Samedi 1er janvier, l'ancien 'métallo' Luiz Inacio Lula da Silva cédera son fauteuil à sa dauphine, Dilma Rousseff, l'ex-guérillera, devenue économiste et technocrate, élue il y a deux mois première femme présidente du Brésil.

 

 

'Dilma', comme chacun l'appelle, accède à la fonction suprême dans un contexte bien plus enviable que celui de 2002. Nul besoin, comme alors, de rassurer les milieux d'affaires qu'effrayait encore, malgré ses promesses apaisantes, le syndicaliste barbu. Grâce au pragmatisme de Lula, jamais démenti en huit ans, les capitaux affluent désormais à la Bourse de Sao Paulo, pour s'investir ou spéculer.

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La nouvelle présidente bénéficie de l'héritage de son prédécesseur. Une démocratie consolidée, délivrée de l'inflation, à la richesse décuplée par l'envol du cours des matières premières. Croissance, emploi, consommation, monnaie : les grands indicateurs du Brésil sont au vert. Avec, en prime, un fabuleux trésor pétrolier qui dort au large de ses côtes.

 

 

 

Au réalisme économique s'ajoute une relative audace sociale. Grâce au dynamisme ambiant et à une gamme d'aides familiales, quinze millions de Brésiliens ont, depuis huit ans, échappé au chômage, intégré l'économie formelle et cessé d'être pauvres ou très pauvres. Ils ont rejoint l'armée grandissante des classes moyennes, avides de posséder, de consommer et de mieux vivre.

 

Comme toute entreprise inachevée, celle de Lula comporte sa part d'ombre, où Dilma Rousseff affrontera ses plus grands défis. L'enseignement reste médiocre et inégalitaire. Le système de santé fonctionne à deux vitesses. La violence et l'insécurité gangrènent les métropoles. La corruption et le népotisme rongent la vie publique dans un pays où la politique est souvent perçue comme un simple moyen de s'enrichir. Les infrastructures exigent d'être rapidement développées pour relever notamment le défi du Mondial de football (2014) et des Jeux olympiques (2016)....

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 15:19

A l'instar de ce qu'a pu faire le newsmagazine concurrent Istoé à la fin 2009, c'est au tour d'Epoca (le mag d'informations généralistes appartenant à la toute puissante Globo) de publier, dans son numéro daté du 13 décembre, la liste des 100 personnalités les plus influentes de l'année qui s'achève (cf couverture de l'hebdo ci-dessous).

 

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Epoca a choisi de structurer son classement de façon assez originale, autour de quatre thématiques : les "Leaders", les "Constructeurs", les "Héros" et les "Artistes".

" Les "Leaders" :
Evidemment. Naturellement. Ca ne pouvait être qu'elle. Dilma Rousseff, la nouvelle présidente de la République du Brésil, élue confortablement à la fin octobre à la tête du 5ème pays le plus peuplé du globe, la première femme à occuper ce poste prestigieux, qui aura la lourde charge, à compter du 1er janvier prochain, de succéder au si populaire Lula da Silva, et de poursuivre la construction d'un Brésil plus juste et plus équilibré, le tout dans un contexte international compliqué et incertain. Bonne chance à elle, elle en aura bien besoin ! 

 

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Et pour vous, quelle serait la personnalité brésilienne pour l'année 2009 ?

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 14:59

 

Profitant du prochain sommet des pays du Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine) qui se tiendra en Chine, en avril prochain, la présidente Dilma Roussef y fera sa première visite officielle, annonce l'Estado de São Paulo.

 

 

Ce sera la troisième rencontre au sommet des dirigeants du Bric et la première fois en Chine, les précédentes ayant eu lieu en Russie et au Brésil.

Selon les autoirités chinoises, la réunion mettra l'accent sur la croissance économique et sur la réforme de la représentativité des pays émergents auprès des institutions multilatérales comme le FMI et le Conseil de Sécurité de l'ONU, impliquant la collaboration des quatre pays émergents dans la lutte contre les problèmes mondiaux.

 

Les négociations porteront également sur la formation de partenariats pour des projets en Afrique, en particulier dans l'agriculture, les biocarburants et les bioénergies dans lesquels la Chine est déjà un chef de file dans le financement de travaux d'infrastructure.

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 14:55

Une Dame de fer succédera samedi à Luis Inacio Lula da Silva à la tête du Brésil. Dilma Rousseff sera la première présidente du pays.

Dilma Rousseff deviendra, samedi, la première femme à diriger le Brésil, mais l'ombre de son charismatique prédécesseur et parrain politique Luiz Inacio Lula da Silva va planer sur son mandat de quatre ans. Cette ex-guerilléra et économiste de 63 ans aura la tâche difficile de faire prospérer l'héritage de Lula, qui a fait du Brésil la huitième économie mondiale. Mais elle fera aussi face à l'éventualité d'un retour de son mentor à la présidentielle de 2014.

Lula, «un homme politique né»

Lula, 65 ans, qui jouit d'une popularité record de 87% après huit ans de pouvoir, avait été empêché par la Constitution brésilienne de briguer un troisième mandat consécutif. Mais il laisse planer le doute sur ses intentions. La semaine dernière, il a, pour la première fois, ouvert la porte à une possible candidature, en affirmant qu'il était «un homme politique né» et «qu'on ne peut jamais dire non» à une nouvelle candidature. Toutefois, à quelques jours de quitter le pouvoir, il a fait marche arrière et déclaré que la «seule possibilité pour que Dilma ne se représente pas en 2014 serait qu'elle ne le souhaite pas». Samedi, la présidente élue parcourera en Rolls Royce découverte l'Esplanade des ministères, au coeur de Brasilia, avant de recevoir l'écharpe présidentielle des mains de Lula, lors d'une cérémonie d'investiture où de nombreux dirigeants latino-américains sont attendus. La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et le numéro deux du gouvernement français, le ministre de la Défense Alain Juppé, feront aussi le déplacement. Le président sortant a profité du traditionnel message de Noël pour demander aux Brésiliens de soutenir la nouvelle présidente qui s'est engagée «à poursuivre une politique favorable à la croissance et à la réduction de la pauvreté».

Cinq femmes ministres

Gage de continuité, elle a conservé dans son gouvernement onze anciens ministres de Lula, dont ceux qui détiennent les postes clés des Finances et de la Défense. Dilma Rousseff a toutefois marqué sa différence en composant le gouvernement le plus féminin de l'histoire du géant sud-américain avec cinq femmes ministres et cinq femmes secrétaires d'État. «Dilma n'est pas Lula. Elle est issue du gouvernement Lula, elle a été son ministre chef et elle ne part pas de zéro. Mais elle imprimera sa marque», selon Rosemary Segurado, professeur de Sciences sociales de l'Université catholique de Sao Paulo.

29 millions de personnes sorties de la misère

Au cours des deux mandats de Lula, 29millions de personnes sont sorties de la misère, plus de la moitié des 191millions de Brésiliens font aujourd'hui partie de la classe moyenne et la croissance devait atteindre 7,6% cette année. Les défis sont toutefois nombreux: le pays est à la traîne en matière de santé et d'éducation, et les réformes de la fiscalité, des retraites et du système politique sont devenues urgentes. De plus, les aéroports et les routes saturés du pays sont une entrave au développement, alors que le pays accueille la Coupe du monde de football en 2014 et les jeux Olympiques en 2016.

Quelques dossiers épineux à résoudre

Le président sortant a aussi laissé à Rousseff quelques dossiers épineux à résoudre, notamment le choix des 36 avions de chasse multi-rôles pour renouveler la flotte de l'armée de l'air, un contrat de plusieurs milliards d'euros. Lula a exprimé sa préférence pour le Rafale français face à ses concurrents américain Boeing et suédois Saab, mais c'est Dilma Rousseff qui devra finalement trancher.

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 15:13

 

Avec 3,5 millions de véhicules vendus en 2010, soit une progression de près de 10% en un an, le marché automobile brésilien a ravi la quatrième place mondiale à l’Allemagne selon l’Association des fabricants de voitures (Anfavea) du Brésil.

 

 

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Avec 30 millions de véhicules en circulation dans un pays de 190 millions d’habitants, soit une voiture pour six habitants « le Brésil est un marché qui doit continuer à progresser au cours des prochaines années » a déclaré Cledorvino Belini, président de l’Anfavea et président de la filiale brésilienne de Fiat.

 

Il est vrai que depuis 5 ans, la progression des ventes de voitures au Brésil est impressionnante puisque le pays est passé de la dixième place à la quatrième aujourd’hui derrière la Chine, le Japon et les Etats-Unis.

 

Le constructeur le mieux représenté au pays de la samba est Fiat avec 23,17% des ventes de voitures, suivi de Volkswagen(22,73%) et de General Motors (21,8%). Les constructeurs français sont plus loin derrière avec 5,79% des ventes pour Renault, 3,11% pour Peugeot et 2,95% pour Citroën.

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 15:08

 

Brésil est aujourd’hui le troisième marché mondial pour Renault, derrière la France et l’Allemagne et devant la Corée et l’Italie, avec une prévision de ventes, à fin 2010, de 150000 véhicules, selon O Estado de São Paulo

 

 

Renault occupe actuellement la cinquième place du ranking brésilien des constructeurs automobiles (4,5% de part du marché), avec 142.049 véhicules vendus cette année, soit 34% de plus qu’en 2009, le plus fort taux de croissance enregistré toutes marques confondues.

 
 
 
 
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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 14:48

 

Emue aux larmes, Dilma Rousseff, élue dimanche présidente du Brésil, a remercié son mentor politique Luiz Inacio Lula da Silva et s'est engagée à poursuivre son oeuvre en éradiquant la pauvreté du pays, lors de son premier discours après sa victoire.

 


Cette économiste de 62 ans a été élue au second tour de la présidentielle avec 56% des voix contre 44% à son rival social-démocrate José Serra, 68 ans, et est devenue la première femme à diriger la huitième économie du monde.

Au chant de "olé, olé, olé, ola, Dilma, Dilma!", des milliers de sympathisants et de militants enthousiastes ont envahi les rues des principales villes du Brésil pour fêter la victoire de la candidate du Parti des Travailleurs (PT, gauche).

Dénuée de charisme et jamais élue auparavant, Dilma, comme l'appellent familièrement les Brésiliens, a combattu la dictature militaire dans les années 70 et a été emprisonnée pendant trois ans. Au gouvernement, dont elle était une pièce maîtresse, elle a gagné une réputation de "dame de fer".

 

Elle doit avant tout son élection au très populaire président Luiz Inacio Lula da Silva qui l'a soutenue pendant toute la campagne.

 

Après huit ans de pouvoir, le président sortant a réussi son dernier pari en faisant élire la femme qu'il avait choisie pour lui succéder le 1er janvier. En dépit d'une popularité record, la Constitution lui interdisait de briguer un troisième mandat consécutif.

 

Mais si l'ancien ouvrier métallurgiste de 65 ans quitte le palais présidentiel du Planalto, il devrait garder une grande influence sur le gouvernement.

 

Après avoir remercié "avec beaucoup d'émotion" Lula, la présidente élue a affirmé: "je frapperai souvent à sa porte et je sais quelle sera toujours ouverte".

"La tâche de lui succéder est difficle et représente un défi mais je saurai honorer cet héritage et amplifier son travail", a-t-elle assuré devant ses partisans réunis dans un grand hôtel de Brasilia.

 

Eradiquer la misère

Elle a ainsi réitéré son "engagement fondamental: l'éradication de la misère pour tous les Brésiliens et les Brésiliennes".

 

"Nous ne pourrons avoir de repos tant que des Brésiliens souffriront de la faim", a-t-elle ajouté.

 

Lula a sorti de la misère 29 millions de pauvres, réduit le chômage et assuré la bonne santé de l'économie, apportant la prospérité à ce pays de 193 millions d'habitants, grand comme deux fois l'Union européenne.

Le ministre des Finances Guido Mantega, en poste depuis 2002, a affirmé que "la population avait voté pour la continuité de ce gouvernement, et nous allons poursuivre le développement, en créant des emplois et en renforçant la consommation interne".

 

Au soir de sa victoire et à l'issue d'une campagne électorale riche en attaques personnelles, Dilma Rousseff s'est voulue conciliante avec l'opposition et a déclaré lui "tendre la main" en appelant à "l'union".

Plus tard dans la soirée, son adversaire José Serra l'a félicitée mais s'est abstenu de saisir la main tendue. "Pour ceux qui nous imaginaient vaincus, nous ne faisons que commencer la lutte véritable", a dit l'ancien gouverneur de Sao Paulo.

 

Dilma Rousseff, dans un discours aux allures de programme loin des improvisations de Lula, a aussi critiqué le protectionnisme des pays riches et a demandé des "règles beaucoup plus claires" contre la spéculation qui augmente la volatilité des monnaies.

 

Elle devait ensuite célébrer sa victoire sur l'esplanade des ministères, au coeur de la capitale fédérale, envahie par ses partisans.

 

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 22:56
La protégée du président sortant Lula, candidate du Parti des travailleurs, devient la première femme élue à la tête du Brésil. Lors du second tour de l'élection présidentielle, elle a obtenu 56% des suffrages contre 44% pour le social-démocrate José Serra.

Dilma Rousseff devient la première femme élue à la tête du Brésil. La candidate du parti au pouvoir, le Parti des travailleurs (PT), a remporté dimanche le second tour de l’élection présidentielle brésilienne face au social-démocrate José Serra.

La dauphine du président sortant Luiz Inacio Lula da Silva a obtenu près de 56 % des suffrages, contre 44 % en faveur de son adversaire, selon des chiffres officiels.
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